Le Télégramme HIJ Bracelet de géolocalisation

Le Télégramme HIJ Bracelet de géolocalisation

À Lannion, un bracelet pour retrouver des personnes en mer Maëva Fassino le 05 février 2023 à 17h00 Yann Mac Garry (à gauche), P-DG de l entreprise Ticatag, et Alain Le Meur (à droite), présentent le système de géolocalisation qu ils ont développé ensemble : un bracelet et une balise pour capter son signal. (Le Télégramme/Maëva Fassino) Un moyen simple, pratique et innovant d’être géolocalisé en mer ? C’est l’ idée qu’a eue Alain Le Meur, et’qu’il cherche aujourd’hui à concrétiser. Ce Pleumeurois ambitieux a déjà été récompensé, en octobre 2022, lors du dernier Festival des mondes sous- marins , organisé à Trébeurden, où il a reçu l’ Ormeau de bronze pour son projet. Intitulé « Help in Journey », le projet comprend un ensemble d’ outils, dont notamment un bracelet qui permet, en l’activant par rotation, de signaler une situation de détresse. Un signal qui alerte les proches Étanche jusqu’à plus de 60 m de profondeur, cet outil de géolocalisation émet un signal renseignant les coordonnées GPS de la personne toutes les dix minutes. En cas d ’activation du mode alarme, la géolocalisation est actualisée toutes les trois minutes. Mais pour cela, le bracelet doit être émergé. Un SMS est également envoyé à des proches qui auront préalablement renseigné leurs coordonnées dans l’application associée. Cette dernière a été développée par l’ entreprise lannionnaise Ticatag, qui avait répondu, en 2019, à l’ appel à projet collaboratif formulé par Alain Le Meur . La confection du bracelet, elle, a été confiée à l ’ entreprise Ercogener , située près d ’ Angers. L e laboratoire Irisa (Institut de recherche en informatique et systèmes aléatoires) planche également sur l’association de ce dispositif à un panneau solaire afin d’augmenter la durée de la batterie.  Un bracelet qui permet de géolocaliser très vite des personnes en mer : c’est l’invention d’Alain Le Meur. Le Pleumeurois l’a conçu, en partenariat avec l’entreprise lannionnaise Ticatag. Des kitesurfeurs aux tortues Ce produit a été conçu pour l’ensemble des usagers de la mer. Il pourrait s’avérer particulièrement utile pour les kitesurfeurs. D’ après le bilan de 2021 du Système national d‘ observation de la sécurité des activités nautiques (Snosan) , c’ est la pratique du kitesurf qui génère en France (métropolitaine et outremer) le plus d’ interventions des secouristes. Mais ce bracelet géolocalisé intéresse aussi les scientifiques. En Martinique, un biologiste marin va ainsi le tester en l’associant à des caméras posées sur des carapaces de tortues. Une fois détaché de l’animal, le matériel de vidéo peut ainsi être retrouvé très facilement. Des tests cet été avec la SNSM de Trégastel Ces nombreuses pistes restent cependant au stade d’essai. Avant une potentielle commercialisation, le système sera testé cet été avec la station SNSM de Trégastel - Ile-Grande. Si les résultats sont concluants, Alain Le Meur envisage un lancement commercial début 2024. S ’ il a déjà de potentiels acheteurs, le Pleumeurois cherche maintenant des distributeurs en France et à l’étranger. Et pour y arriver, il multiplie salons et expositions. Il sera, notamment, aux 50 ans des 24 heures de la Voile, à Trégastel, en août.
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