Bracelet Connecté pour Kite Surfers, Kayakistes, plongeurs...

Bracelet Connecté pour Kite Surfers, Kayakistes, plongeurs...

Avoir l’assurance de sortir en mer en étant localisables à tout moment : c’est ce que permettra bientôt cette innovation trégorroise aux kayakistes, kitesurfeurs et autres amateurs de sports nautiques. « Sous forme de bracelet pour ces usagers de la mer ou de petit boîtier à fixer sur le parachute du plongeur, cette solution émet une position GPS à partir du réseau mobile à destination de l’entourage ou des accompagnants. » Ingénieur, Alain Le Meur a mis au point ce bracelet qui se glisse au poignet du kayakiste ou kitesurfeur et ce petit boîtier qui se met dans le parachute des plongeurs, localisables à tout moment. | OUEST-FRANCE Voir en plein écran  Régions Sport Ouest-France En Direct Recherche Et en cas de nécessité, « ce bracelet offrira la possibilité de générer une alarme aux proches préalablement désignés, en leur envoyant par texto votre position ». » Sécuriser les activités nautiques Sur le point d’être commercialisée, cette innovation baptisée Help in journey (Aide en voyage) est signée d’Alain Le Meur qui, en homme au pied marin, s’est mis un jour en tête de trouver une solution qui sécurise les activités nautiques à 5 voire 10 km de la côte. « « Parce qu’en mer, il peut nous arriver plein de choses : on part en paddle à PerrosGuirec avant de se retrouver subitement perdu dans la brume… » » Autant dire que ce bracelet connecté, « qui fonctionne en surface mais supporte une profondeur de 60 m », » a piqué la curiosité des visiteurs de la Fête de la Science où il était en démonstration, ce week-end. « À elle seule, la pratique du kitesurf a généré 2 734 opérations de secours l’an dernier en France », » illustre celui qui espère faciliter ces interventions voire contribuer à diminuer notamment celles de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM). Commercialisation dès mars « Après trois ans de travail, le projet approche enfin de sa phase de commercialisation prévue en mars », » se réjouit son inventeur, pour qui les échéances vont s’enchaîner à partir du mois prochain. Salons, expérimentations avec des plongeurs démineurs et pourquoi pas, de l’armée ? « J’ai également des tests en cours avec les pompiers. Je me suis aussi rapproché de centres nautiques et clubs de plongée, qui pourraient à l’avenir distribuer ce tracker auprès de leurs licenciés mais également permettre au public d’en retirer chez eux au moment de la location de matériel. » Dolmen à la fabrication de la montre Ingénieur chez Nokia Lannion jusqu’à son départ lors du dernier plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), Alain Le Meur y a vu l’occasion de développer ce projet lui tenant à cœur. « C’était maintenant ou jamais » pour celui qui y a consacré trois années, avec des vents parfois contraires. Mais il n’est pas peu fier aujourd’hui des partenariats noués localement, comme avec l’entreprise Ticatag de Lannion au niveau de la plateforme Internet, Samea Innovation à Pléneuf-Val-André pour la conception du boîtier et sa fabrication à Rennes par l’usine Lacroix. « Restait à trouver le lieu de confection du bracelet de la montre,  finalement confiée à Dolmen. » De la vareuse à la montre connectée en mer, il n’y avait qu’un pas à franchir pour l’entreprise de Pabu, près de Guingamp. Des étapes, il en reste également à Alain Le Meur, qui mettra toute son énergie à les gravir. Sans déplacer des montagnes, l’ingénieur ambitionne de vanter les mérites de son innovation aux randonneurs : « Ce qui est opérationnel en mer marchera aussi bien à la montagne qu’à l’international.
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